Monday, March 23, 2020

Prions pour tous les mourrants

Chaque jour, il y a environ 150 000 personnes qui meurent, de toutes causes

Chaque jour, il y a environ 150 000 personnes qui meurent, de toutes causes. Ils entrent l'éternité. Ils rencontrent le Christ Jésus, qui est le Juge des vivants et des morts. S'ils ont achevé l'usage de leur raison, il n'y a que deux possibilités: "ceux qui ont répondu à l’amour et à la miséricorde de Dieu allant à la vie éternelle, ceux qui les ont refusés jusqu’au bout allant au feu qui ne s’éteint pas." (Credo de Paul VI)

 

Prenez pitié de vous-même !

Un jour je mourirai. Vous aussi. Si j'ai pratiqué la miséricorde envers les moribonds, je peux attendre la  miséricorde moi-même. "bienheureux les misericordieux, car c'est à eux que miséricorde sera faite." Il s'agit d'un cas légitime de l'intérêt personnel éclairé.

 

Un acte de charité et de miséricorde

L'intention la plus urgente et important, à mon avis, c'est de prier pour les pauvres pécheurs et les pauvres incrédules qui vont mourir prochainement. Si nous utilisons les prières de notre sainte Mère l'Église, ou les prières inspirées par les siennes, c'est très puissant. Donc, se trouvent ici les Litanies pour les mourants, du Rituale romanum, avec un petit changement.

Les litanies liturgiques pour les mourants sont destinées pour une personne à la fois. Mais ces prières sont pour tous les mourants. Pour un saint ou une saint nous disons "ora pro eis" et quand c'est plusieurs nous disons "orate pro nobis".

 

Litanies pour tous les mourants

Kyrie, eleison. Christe, eleison. Kyrie, eleison.

Sancta Maria, ora pro eis.

Omnes sancti Angeli et Archangeli, orate pro eis.

Sancte Abel. ora.

Omnis chorus iustorum, ora pro eis.

Sancte Abraham

Sancte Joannes Baptista

Sancte Ioseph

Omnes sancti Patriarchae et Prophetae,

Sancte Petre

Sancte Paule

Sancte Andrea

Sancte Joannes

Omnes sancti Apostoli & Evangelistae

Omnes sancti Discipuli Domini

Omnes sancti Innocentes,

Sancte Stephane

Sancte Laurenti

Omnes sancti Martyres

Sancte Silvester

Sancte Gregori

Sancte Augustine

Omnes sancti Pontifices

Sancte Benedicte

Sancte Francisce

Omnes sancti Monachi et Eremitae

Sancta Maria Magdalena

Sancta Lucia

Omnes sancte Virgines etViduae

Omnes Sancti et Sanctae Dei, intercedite pro eis

Propitius esto, parce eis, Domine.

Propitius esto, exaudi eos, Domine.

Propitius esto, libéra eos, Domine.

Ab ira tua, libera eos, Domine.

A periculo mortis, libera eos, Domine.

A mala morte, libera eos, Domine.

A poenis inferni, libera eos, Domine.

Ab omni malo, libera eos. Domine.

A potestate diaboli, libera eos, Domine.

Per Nativitatem tuam, libéra eos, Domine.

Per crucem et passionem tuam, libera eos, Domine.

Per crucem et passionem tuam, libera eos, Domine.

Per mortem et sepulturam tuam, libera eos, Domine.

Per gloriosam resurrectionem tuam, libera eos, Domine.

Per admirabilem ascensionem tuam, libera eos, Domine.

Per gratiam Spiritus Sancti Paracleti, libéra eos. Domine.

In die iudicii, libera eos, Domine.

Peccatores, te rogamus, audi nos.

Ut eis parcas, te rogamus, audi nos.

Kyrie, eleison. Christe, eleison. Kyrie, eleison.

 

Manuel de l’archiconfrérie du Cœur Agonisant de Jésus, 1868, par le Père Marin de Boylesve, s.j., avec l'approbation ecclésiastique du Bienheureux Pape Pie IX.

Sunday, March 22, 2020

Mettez sur votre coeur une goutte du sang précieux de Jésus-Christ et ne craignez rien

Aimer la Vérité ! Gloire au Sang de Jésus

Le 1er janvier, 1874, vers midi le Bienheureux Pape Pie IX a reçu, dans la salle du Consistoire, les bons souhaits de la part de tous les séminaristes étrangers existant à Rome. Il leur a donné ce discours :

Oui, c'est une pensée fort juste que celle que vous venez de m'exprimer; oui, il est très-vrai que l'Eglise est fondée supra firmam petram. C'est là un fait incontestable et une preuve éclatante que l'Eglise est l'oeuvre de Dieu. Ce fondement de solidité, de force et de fermeté, est de son caractère et resplendit à tous les âges, spécialement aux époques de persécution et de tyrannie.

Si vous en voulez une preuve, vous l'avez dans le saint que nous honorions il y a peu de jours. Saint Etienne fut un des premiers enfants de l'Église catholique, et nous savons qu'il n'avait rien plus à coeur que d'annoncer et de défendre la vérité. Mais la vérité, ô mes enfants, était déjà combattue alors par les pharisiens, comme elle l'a toujours été et l'est dans les temps actuels par les successeurs de pharisiens : la vérité on ne veut pas l'entendre. Le premier martyr saint Etienne fut la première victime de l'amour pour la vérité ; il fut sacrifié par les incrédules et les ennemis de la vérité, et tandis qu'il subissait le supplice des pierres et même à l'instant où il rendait son âme à Dieu, il priait pour ses bourreaux.

Il n'y a pas de doute : l'Église a toujours vaincu ; les oppositions, les oppressions, la tyrannie n'ont pas pu la dompter. Les pierres qu'on lançait il y a dix-neuf siècles au premier martyr, on les lance encore de nos jours aux défenseurs de la vérité. Les ministre de Dieu, les membres du clergé régulier ou séculier sont exposés à toutes les injures : aux coups de pierre, aux coups de bâton, aux blasphèmes. Spectacle plein de tristesse ! Ceux-là mêmes qui devraient mettre un frein à ces désordres font comme Saül, ils gardent les vêtements des assaillants, donnant ainsi un encouragement, ou du moins une plus grande liberté de mouvements à ceux qui veulent lancer des pierres sur les oints du Seigneur.

Mais tout cela produit quelque chose de bien consolant : il y a partout un grand réveil de la foi, qui donne aux fidèles le saint courage de s'adresser avec un amour plein de confiance à Jésus-Christ et de parler aux puissants de la terre avec toute la force de leurs convictions. Que Dieu soit donc loué et béni dans toutes les saintes dispositions de sa providence !

Imitez, mes enfants, saint Etienne,

je vous le recommande ; vous ne ferez pas comme lui des miracles proprement dits : signa multa et prodigia, mais vous pouvez l'imiter d'une certaine façon qui pourra aussi produire des miracles. Oui, il y a des miracles à la portée de tous, et je vais vous en citer un exemple : celui de vaincre ses passions. Un jeune homme orgueilleux qui devient un agneau d'humilité, voilà un miracle; un autre, sujet à des distractions, ayant peu de goût pour l'étude, devient appliqué, recueilli, régulier dans l'accomplissement de ses devoirs, voilà encore un miracle. Ce sont ces prodiges que je souhaite que vous fassiez; par là vous prouverez à la société moderne qui ne croit guère aux miracles que, moyennant la grâce de Dieu, on peut changer de caractère, que le lion peut se transformer en agneau, l'aigle en colombe. Et ce sont là de grands miracles.

Pour pouvoir mieux atteindre le but, je vous rappellerai une exhortation que saint François de Sales faisait à quel qu'un le jour de la Circoncision. Il dit : Que chacun cherche à s'emparer de quelque petite goutte de ce sang précieux qui sort pour la première fois du corps très-saint de Jésus-Christ et qu'il place ce sang précieux sur son coeur ; car, lorsque l'Ange exterminateur se présentera, en voyant ce sang, il poursuivra sa route et ne touchera pas ceux qui le portent en leur sein.

Je vous adresse la même exhortation : mettez sur votre coeur une goutte du sang précieux de Jésus-Christ et ne craignez rien : l'Ange exterminateur n'osera pas vous toucher : vous n'aurez pas à redouter son épée; mais vous le vaincrez et vous pourrez répéter ces miracles sur vous-mêmes dont je viens de vous parler. Dans ce cas, ô mes enfants, vous pourrez nourrir la douce espérance d'imiter également saint Etienne dans les visions consolantes de la dernière heure, vous pourrez répéter avec le premier martyr : Ecce video coelos apertos et Iesum stantem ad dexteram virtutis Dei. Je vois le ciel ouvert, et tandis que les hommes me persécutent et me tourmentent, Jésus-Christ étend ses bras vers moi du haut du paradis et envoie ses anges à ma rencontre : les anges viennent à moi, afin qu'après que je serai séparé de cette enveloppe matérielle qui s'appelle le corps, je puisse voler avec eux au ciel.

Je suis loin d'affirmer que vous pourrez tous voir, à l'heure de votre mort, le ciel ouvert devant les yeux; mais après les miracles que je viens de vous conseiller, il est certain que vous aurez à cette heure suprême la conscience tranquille, l'âme remplie de calme. Vous pourrez dire à Dieu : Fidem servavi. O mon Dieu, je n'ai pas été infidèle : Cursum consummavi : in reliquo reposita est mihi corona iustitiae, quam das, iuste iudex, non solum mihi qui nunc morior, sed omnibus illis qui diligunt adventum tuum.

Voilà les souhaits que je fais pour vous, ce premier jour de l'an, et que je vais accompagner de ma bénédiction. Je vous bénis, pour que vous puissiez faire cette fin précieuse. Je vous bénis dans vos études, dans vos prières et même dans vos récréations, en un mot, dans tout ce que vous pouvez accomplir dans la vie pour la gloire de Dieu. Debout, chers enfants, debout; il ne faut pas s'endormir, car les temps sont mauvais : tempus faciendi, Domine : dissipaverunt legem tuam. C'est à nous, c'est au clergé, qu'il appartient de défendre les droits de l'Église, de s'employer au salut des âmes, d'étendre à toute la terre le règne de Jésus-Christ.

Dieu vous appelle à cette haute mission, et c'est très grand honneur pour vous de pouvoir l'accomplir. Donc, fixez vos yeux, pleins de foi, au ciel et voyez Jésus-Christ qui lève le bras, dans ce moment même, et vous bénit en soutenant le faible bras de son indigne Vicaire.

Benedictio Dei, etc.

Prions!

Prière Stella Coelis contre l'épidémie

 

L’Etoile du Ciel, qui allaita le Seigneur,

a extirpé la peste de la mort,

qu’avaient planté les premiers parents de l’homme.

 

Puisse cette même Etoile brillante

daigner maintenant éteindre cette constellation

dont les combats ont tué le peuple blessé par une mort amère.

 

O très pieuse Etoile de la mer, protège-nous de la peste.

Ecoute-nous, ô Dame,

car ton Fils t’honore en ne te refusant rien.

 

Sauve-nous, Jésus, nous pour qui la Vierge Marie te prie.

 

. Prie pour nous, très pieuse Mère de Dieu.

. Toi qui a écrasé la tête du serpent, secours-nous.

 

Orémus.

Dieu de miséricorde, Dieu d’amour, Dieu de pardon, qui fut ému de compassion pour l’affliction de ton peuple, et qui dit à l’Ange dévastateur de ton peuple : « Retiens ta main » ; pour l’amour de cette Etoile glorieuse, dont le sein précieux t’a allaité avec douceur contre le venin de nos péchés, accorde-nous le secours de ta grâce, afin qu’à l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie ta Mère, et du Bienheureux Barthélémy ton Apôtre bien-aimé, nous soyons délivrés en toute sûreté de toute peste et de la mort imprévue, et que nous soyons miséricordieusement sauvés de l’assaut de toute perdition. Par toi, Jésus-Christ, Roi de gloire, qui avec le Père et l’Esprit Saint vis et règnes, Dieu pour les siècles des siècles. Amen.

 

La provenance de cette prière en temps d’épidémie sont tirés d’une homélie sur la Nativité de saint Pierre Damascène, évêque de Damas au VIIIème siècle. Selon la tradition, ce texte fut offert sur un carton par saint Barthélémy apparaissant aux Clarisses de Coimbra au Portugal, alors que la ville était ravagée par la peste en 1317, afin qu’elles le récitent : le couvent fut épargné. Ce monastère avait été re-fondé en 1314 par la reine Isabelle d’Aragon (1271 † 1336), épouse de Denis Ier, roi du Portugal, elle y prit le voile et y mourut : elle est plus connue comme sainte Elisabeth du Portugal, vénérée sous son nom de religion depuis sa canonisation par le pape Urbain VIII en 1625.

 

De Coimbra, la prose se répandit largement dans tout l’Occident (par exemple, les chanoines de la collégiale Sainte-Croix de Poligny décident en 1575 de chanter perpétuellement cette prière en temps d’épidémie tous les jours avant la grand’messe, les Ursulines de Nimes la chantent tous les jours après la messe lors de la peste de 1640). On la chantait en général avec son verset et son oraison, suivis des antiennes, versets et oraisons de saint Roch et de saint Sébastien, les deux principaux saints intercesseurs en temps de contagion.

Saturday, March 21, 2020

C'est le centenaire de la canonization de Jeanne d'Arc!

Chers frères et soeurs,


C’est Père Paul ici, et je vous écrit parce que j’étais votre curé autrefois, mais maintenant je tiens la poste de « Vicaire épiscopale du diocèse de Saint Catharines ». En effet, j’assiste votre équipe pastorale et je partage le soin que notre Pasteur, notre Évêque, Monseigneur Bergie a à votre service.


Je voudrais vous dire que je vous garde dans mon amour et dans mes prières, surtout pendant que j’offre le saint Sacrifice. Ça se fait à ce moment en privée mais cette offrande est toujours l’action du Grand Prêtre Jésus et de son Épouse, la sainte Église. Et j’ajoute mes petits sacrifices pour vous autres.


Parmi nos intercesseurs se trouve, spécialement cette année, Sainte Jeanne d’Arc. C’est l’année anniversaire de sa canonisation, il y a cent ans! Avec ses amis, St. Michel Archange, Sainte Catherine d’Alexandrie et St. Marguerite d’Antioche, je demande qu’elle prie pour nous et nous obtienne la protection d’en haut. Ainsi soit il !